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A/ Est-ce que ça s'enseigne ?

 

1. Carrefours théoriques

 

  • Les conceptions de la professionnalité

 

C'est un sujet englobant vis à vis des apprentissages. Il est transversale. Cela interroge la place de l'élève dans le scénario pédagogique, dans la classe et par conséquent la place de l'enseigant. P. Pernoux, exprime le fait que la compétence professionnelle de l'enseignant est une activité inventive de la création de scénario. En effet il faut mettre des scénarii simplifiés en fonctions de situations innattendues. Il faut abandonner la notion de maîtrise. A l'inverse on trouve une théorie selon laqelle, il faudrait être capable de construire des programmations planifiées qui mettent en jeu des objectifs, des savoirs de référence et des évaluations.  Ces 2 pôles s'opposent mais ne sont pas incompatibles. C'est entre les 2 que se joue une forme d'expertise.

 

  • Les conceptions de ce qui est enseignable

 

il y a peu d'élément à l'oral qui peuvent permettre d'élaborer une norme. Lorsque nous faison un cours, c'est une sorte d'écirt oralisé. Il y'a plus de verbes à l'écrit quà l'oral. B. Lahire pense que l'une des grandes difficultés des enfants issus des milieux populaires c'est de faire venir la langue au statu d'étude alors que pour eux c'est juste un outil de communication qui s'oublie dans son usage. P. Bourdieu développe une thèse selon laquelle les échanges langagiers sont une pratique sociale qui indique la place sociale de chacun, en plus de la communication c'est un marqeur social. Quand l'école impose un usage réglé du langage, que provoque t-on, que stigmatisons-nous? Comment ne pas imposer des normes, mais faire qu'elles s'imposent ?

 

A l'école c'est complexe car l'enfant est amené à effectuer l'expérience de transfuge, i.e que l'on est amené à une conduite d'exil vis à vis de nos ancrages pour adopter de nouveaux habitus. Il ne faut pas être dans la moralisation mais dans la contextualisation. La langue du savoir (de la classe) serait-elle secondaire viv à vis de l'ancrage personnelle ? le poids de la norme est corrélé avec une notion de censure. Il y a alors 2 types de réactions : l'inhibition ou la surnormativité.

 

Il faut viser des compétences intégratives dans le contexte pour donner du sens.

 

  • Le triangle didactique

 

On fonctionne sur une logique de tiers exclu. Soit on est dans la relation adulte enfant et on écarte le didactique. Soit nous sommes dans la relation adulte à savoir, où nous nous situonsdans une perspective didactique, on ne se centre que sur les contenus d'enseignement. Enfin, en ce qui concerne la relation enfant savoir, on entre dans l'auto-construction, par le tâtonnement. La difficulté relève donc à articuler les 3 pôles.

 

  • Dix difficultés pour évaluer l'oral

 

C. Garcia-Debanc liste des difficultés et bstacle à l'enseignement de la langue oral. Ce n'est pas une "matière" facilement évaluable, notamment car elle est transversale. de plus les paramètres sont nombreux et concomittents (lexique, syntaxe, prosodie). l'oral engendre l'implication de la personne (c'est pour cela qu'en classe on fait principalement des prestations langagières).  Il y a un lien avec le milieu social et familial. L'oral ne laisse pas de traces et n'est pas rétractable (il faut utiliser des moyens technqiues lourds pour enregistrer). L'évaluation de l'oral nécessite beaucoup de temps, et notaqmment par un détour à l'écrit , pour le retrancrire. Le langage  oral est mal connu ainsi que ses normes. Il existe peu de matériel pour envisager l'oral.

 

 

2. L'oral est-il un outil d'enseignement ?

 

  • Coopération avec autrui et action conjointe

 

L'adulte est impliqué dans le processus des apprentissages des enfants. Il y a une diversité des modes d'intervention de l'adulte et une articulation entre eux. Wallon comme Vygotski ont remis en cause l'auto-construction des connaissances, à l'inverse de Piaget. Pour eux l'apprentissage se fait par l'appropriation. Les enfants utiliseront , ce qu'appelle Bruner, la boîte à outils de sa culture.  cela va des outils mémotechnqiues à la résolution de problèmes. Ces  apprentisages sont socialement marquéset médiatisés par des outils symboliques. (ex : le rapport au temps) l'apprentissage précède le développement.  Piaget, lui, dit que les outils ne seront  adaptés que lorsque l'enfant aura atteint le niveau de développement adapté. ici le développement précède l'apprentissage.

 

Il faut bien avoir à l'esprit qu' on ne peut pas penser la maturation desces opérations intellectuelles en éliminant ces outils et l'effet qu'ils produisent.

 

Tout cela va engendrer 3 types de difficultés et notamment les conflits (Bachelard,lui,  parlera d'obstacle). le conflit qui se fera à plusieurs niveaux. Conflit entre les bribes de savoirs que l'on peut avoir et les représentations concrètes, ou encore conflit entre les modèles déjà maîtrisés et d'autres acquis par conditionement. Il peut aussi être question d'un conflit entre les diffférents niveaux de compréhension d'une même réalité. pour Wallon et Vygotski c'est une condition essentielle pour les apprentissages, que ces contradictions e soient pas refoulées. Il faut qu'elles se confrontent, et c'est bien  une de nos fonctions que de les faire se confronter.  il est toujours idfficile de transférer ces procédures à des situations différnetes. Il y a une différence temporel entre le moment où l'enfant peut utiliser la procédure et le moment où il peut en parler. 

 

  • L'interaction de tutelle

 

Quel rôle de médiateur peut-on jouer entre l'élève et le savoir , les interactions de tutelle sont les premières formes d'action conjointes entre la mère et l'enfant (Bruner) : notamment par les jeux communs ainsi que les moments d'actions ritualisées.  ce n'est pas une dimension strictement utilitaire mais il ya aussi un aspect ludique qui est à distance des besoins immédiats. C'est un espace sécurisé et de confiance où l'enfant va tenter et oser, et il sortira alors des réponses stéréotypées.  l'enfant va alors apprendre les fonctions du langage par rapport à un contexte.

 

La relation de tutelle a différentes fonctions :

 

- Le processus d'enrôlement : il faut engager l'intérêt et l'action de l'enfant sur les caractéristiques et contraintes de la tâche (c'est l'objectif prioritaire avec nos élèves).

 

- Contrôler l'attention  : il ne faut pas se disperser dans la tâche. l'adulte devra renvoyer à l'enfant  ce q'il est en train de faire.

 

- Intégrer les nombreux buts

 

  • L'étayage

 

C'est une dimension stratégique visant l'intériorisation. Il y a différents niveaux d'étayage.

 

- Le premier niveau ne sera efficace qu'au travers de la réalisation montrée. L'enfant ne peut pas utiliser les indications verbales de la tutrice, les apprentissages passeront avnt tout par des exemples qui seront montrés.

 

- Le deuxième niveau concerne le début de la mise en relation (la structure désordonnée) . les élèves commencent enfin à comprendre mais ce n'est pas encore finalisé. A ce moment il ne faut pas trop parler il faut leur laisser du temps de fixer les apprentissages.

 

- Enfin le troisième et dernier niveau correspond à la prise en charge partielle ou totale de la régulation.

 

 

Le tuteur doit se montrer attentif sur plusieurs aspects notamment sur le cadrage de la tâche : cela permettra de comprendre le but, le sens de l'activité. Les élèves doivent se situer au même niveau que nous, pour se situer et se repérer. l'identification à l'oral de ces marqueurs est difficile cela nécessite une interprétation. H. Mehan qui faitde l'ethnoeducation comparéeanalyse les situations éducatives avec un regard neutre. Quand on participeil faut tenir compte de l'implicite en fonction du contexte pour fournir une réponse adéquate (il faut donc anticiper sur les attentes de l'enseignant).  Un problème pet aussi se poser : celui du cadrage. Comment permettre une définition commune, ou dit autrement comment faire accepter les détours? Berstein dit que les pédagogies invisibles (tels que les débats) est plus élitiste que les pédagogies visbles (quand on montre et que l'on donne des exemples). Il faut toujours agir dans l'urgence et se réadapter. Pour être opérantes les explications devront alors s'enraciner dans une question. Ce qui devient complexe c'est de trouver le moyen de se questionner.

 

3.  Est-ce que l'oral est un objet d'enseignement ?

 

  • Les raisons de didactiser l'oral

 

L'oral est évalué notamment dans le CFG, il y a donc un jeu social. Tout travail sur l'oral implique une réflexion sur la norme " c'est quoi bien parlé ?". Il semblerait qu'il soit nécessaire de s'adapter à son interlocuteur et à la situation. Il faut apprendre à lire les énoncés des élèves. Il faut permettre aux élèves de savoir comment progresser.

 

  • Les genres scolaires

 

(insérer la fiche sur les genres)

 

La pratique est n ensemble de dimensions sociales et culturelles qui interfèrent dans l'expérience de communication.  Il faut avoir conscience que les élèves de ZEP ont une qualité : leur spontanéité. Celle-ci peut aussi de temps à autres se muer en affrontement (voir Le film : entre les murs). Les activités quant à elle sont les structures de comportements orientées par un motif. Une activité langagière consiste à produire, comprendre et mémoriser un énoncé. Enfin, les genres langagiers permettent de faire le lien entre le point de vue social (ce qui est externe au sujet) et ce qui relève de l'activité du sujet (ce qui est rattaché au niveau interne) : cela revient à parler de la structure et de l'organisation des activités langagières. Les genres fournissent des repères pour comprendre ainsi que des supports. Ils ont toujours été travaillés à l'école, mais la manière de les travailler dépend de la manière d'enseigner.  Il y a 3 idéal-type  de communcation dans les écoles :

 

-  Le classique : il faut imiter un modèle. Les progressions scolaires devienent des suites stéréotypées. Iela permet de passer du simple au complexe cependant il n'y pas de communication.

 

- L'école lieu de communication (Freinet), notamment avec l'étude des textes lires. Les apprentissages scolaires s'acquiert automatiquement par l'étude des genres. On ne veut pas imiter un modèle, on faitcar on a besoin dans la vie de classe.  Cela met l'accent sur l'autonomie et sur l'utilisation du réel. Cela ne modélise pas l'activité de l'enseignement. Et on peut se emander où est la place de l'étayage.

 

- Négation de l'école comme lieu spécialisé de communation, c'est un endroit où l'on créé des situations authentiques (on fait comme si !). Cela va permettre une variété des situations mises en place Mais il n'y pas de réflexion engagée sur ce qui fait la particularité de la situation de communication.

 

B/ Est-ce que ça s'apprend ?

 

1. L'oral, un outil d'apprentissage

 

  • Les grands axes du développement

 

Pour Bruner le développement du langage s'articule autour de 3 axes :

 

- La décontextualisation : cela revient à centrer notre attention sur un objet qui n'est pas immédiatement présent. Cela correspond au langage d'évocation.

 

- La décentration : C'est la capacité du locuteur à intérioriser et prendre en charge plusieurs rôles à l'intérieur même de sa prise de parole : il faut se mettre à la place de l'autre lorsqu'on parle afin que l'énocé soit clair. Il faut comprendre  et ménager le cheminement mental de l'autre.

 

- La mise en relation : Les énoncés sont d'abord des actes isolés et l'étayage fait des liens et les conduit dans un réseua de buts (ce qu'on appelle le feed-back finalisant). les relations peuvent être marquées syntaxiquement.

 

  • Les interactions entre enfants

Il ne faut pas en faire une image mythique, c'est à dire rendre possible pour que ce soit utilisable dans d'autres situations. Il y a 3 types de processus dans les interactions entre les enfants : le processus de finalisation, le processus de traitement ainsi que le processus de contrôle.

 

2. L'oral, un objet d'apprentissage

 

 Le débat est le genre le plus reconaissable par l'élève. En effet, il fonctione comme une lutte où il faut déstabiliser voir ridiculiser l'interlocuteur. C'est une visionde l'argumentation qui est vue comme un débat. Il est souvent médiatisé, la possibilité d'apprendre à l'autre est anéantie. Cependant cela devrait petre un outil où l'on cnstruit collectivement où l'on tient compte de l'autre. Pour M.Tozzi professeur en SEGPA puis chercheur dit  qu'il ya 2 risques dans le débat  : celui-ci est une question de pouvoir ou de raison. Le débat se situe entre "Doxa" et "Sophistique". Sachant que la doxa est l'ensemble - plus ou moins homogène - d'opinions (confuses ou non), de préjugés populaires ou singuliers, de présuppositions généralement admises et évaluées positivement ou négativement, sur lesquelles se fonde toute forme de communication, sauf par principe celles qui tentent précisément à s'en éloigner telles que les communications scientifiques et tout particulièrement le langage mathématique. Quant au sophistique, c'est la façon d'utiliser le langage, non pas pour en faire un instrument de pensée mais pour persuader et enfermer l'autre dans ma vision du monde.

 

L'exposé quant à lui, c'est une communication souvent mise en oeuvre  dans la classe. Il faut inventorier. Cela implique aussi de sérier les problèmes. Mais il est toujours idfficile d'articuler plusieurs points d vue.

 

L'interview (qu'elle soit radiophonique ou non" consiste à faire parler la personne. Elle met en jeu des attentes spcifiques comme dans un jeu de rôle. Il y a toujours la présence d'un tiers (le public). C'est un genre complexe qui implique de relier les questions auxréponses de celui à qui on s'adresse. On peut alors étudier l'organisation interne, la manière de questionner, le rôle d'interviewer (cela implique une interiorisation des 2 rôles actants). C'est un lieu privilégier pour la décentration et la décontextualisation.

 

 

Insérer la bibliographie.

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